Djawad au plus mal ? – Plus belle la vie

SPOILER —  Le 7 octobre dans Plus belle la vie, Djawad touche le fond. Après avoir frôlé le drame en voulant “sauver” Ariane, c’est lui qui sombre. En pleine dépression, il trouve un allié inattendu en Gabriel Riva, bien décidé à lui ouvrir les yeux sur sa propre détresse.

Au Mistral, tout ressemble à une histoire d’amour qui refuse d’admettre sa propre panne. Depuis la rupture, Djawad vacille, s’accroche à des indices, confond allégrement causes et conséquences. Après l’épisode du 30 septembre où, persuadé qu’Ariane traversait une dépression, il avalait une pilule destinée à interrompre la grossesse (croyant à un simple anxiolytique), la panique avait saisi les deux ex : Ariane le conjurait “de se faire vomir”, lui restait bloqué dans son mauvais pari. Le cœur brisé, l’ego en miettes, Djawad s’enfonce ; et s’il projetait sur Ariane ce qui lui arrive à lui ? Le 4 octobre, face à Riva, la vérité affleure : “C’est très très bien. C’est très bon signe, la colère.” Clin d’œil d’urgentiste et main tendue : ce n’est pas Ariane qui “va mal”, c’est surtout Djawad qui sombre.

Car l’entretien avec le médecin, franc et sans sucre, met des mots là où Djawad empile les actes impulsifs. “Une dépression c’est très sérieux”, lâche-t-il, persuadé de détenir le diagnostic d’Ariane. “Exactement”, répond Riva… pour mieux déplacer le projecteur. Ce n’est pas la police du sentiment, c’est l’hygiène du cœur : parler, accepter, se soigner. “Tu préfères les anxiolytiques ?” le pique Riva. “Je préfère récupérer la femme que j’aime.” Sauf que courir après Ariane ne suffit pas : “Ce n’est pas en étant déprimé et en pourrissant les gens autour de toi que ça va arriver.” Riva dit l’essentiel : on ne recolle pas une histoire en se niant soi. Lui-même s’en souvient : il y a un an, au bord du gouffre amoureux, il a remonté la pente, “et on n’a jamais été aussi heureux”.

Le vrai virage : accepter d’aller mieux… pour mieux aimer

Ce spoiler annonce donc moins un retournement policier qu’un basculement intime. Ariane “traverse une période un petit peu compliquée, mais rien de grave” ; c’est Djawad qui doit freiner, respirer, réapprendre à vivre. Piste concrète : l’aide proposée par Riva qui lui conseille de consulter “Je connais quelqu’un très bien qui peut t’aider”, la promesse d’un accompagnement, la remise en mouvement. Il y a même, au détour d’une phrase, l’ironie tendre de Plus Belle La Vie : Riva a aussi envie de partir en voyage avec Thomas, mais son conseil n’en est pas moins vital : “Si tu veux récupérer Ariane, te laisse pas abattre et fais confiance à la vie.” Voilà le programme pour Djawad : moins de gestes-pièges, plus d’écoute, des pas lents et sûrs. La reconquête commence toujours par soi.